Pendant 4 semaines de Carême
du 19 mars au 13 avril 2014
Faire l'expérience à partir de l'Ecriture d'une rencontre avec Dieu au coeur de notre vie

jeudi 17 avril 2014

Cueillir les fruits de la retraite




Réécouter
le conseil Spi
"Recueillir les fruits de la retraite"

Enseignement
Progresser dans la vie spirituelle



Chant

1. Prends Seigneur et reçois toute ma liberté
Ma mémoire, mon intelligence, toute ma volonté
Et ...Donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t'aimer (bis)

2. Reçois tout ce que j'ai, tout ce que je possède
C'est toi qui m'a tout donné, à toi, Seigneur, je te le rends,
Et ...Donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t'aimer (bis)

3. Tout est à Toi, disposes-en, selon Ton entière volonté
Et donne-moi Ta grâce, elle, seule, me suffit,
Et...Donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t'aimer (bis)

Livre du Deutéronome (chap. 26)

01 Lorsque tu seras entré dans le pays que te donne en héritage le Seigneur ton Dieu, quand tu le posséderas et y habiteras,
02 tu prendras une part des prémices de tous les fruits de ton sol, les fruits que tu auras tirés de ce pays que te donne le Seigneur ton Dieu, et tu les mettras dans une corbeille. Tu te rendras au lieu que le Seigneur ton Dieu aura choisi pour y faire demeurer son nom.
03 Tu iras trouver le prêtre en fonction ces jours-là et tu lui diras : « Je le déclare aujourd’hui au Seigneur ton Dieu : je suis entré dans le pays que le Seigneur a juré à nos pères de nous donner. »
04 Le prêtre recevra de tes mains la corbeille et la déposera devant l’autel du Seigneur ton Dieu.
05 Tu prononceras ces paroles devant le Seigneur ton Dieu : « Mon père était un Araméen nomade, qui descendit en Égypte : il y vécut en immigré avec son petit clan. C’est là qu’il est devenu une grande nation, puissante et nombreuse.
06 Les Égyptiens nous ont maltraités, et réduits à la pauvreté ; ils nous ont imposé un dur esclavage.
07 Nous avons crié vers le Seigneur, le Dieu de nos pères. Il a entendu notre voix, il a vu que nous étions dans la misère, la peine et l’oppression.
08 Le Seigneur nous a fait sortir d’Égypte à main forte et à bras étendu, par des actions terrifiantes, des signes et des prodiges.
09 Il nous a conduits dans ce lieu et nous a donné ce pays, un pays ruisselant de lait et de miel.
10 Et maintenant voici que j’apporte les prémices des fruits du sol que tu m’as donné, Seigneur. » Ensuite tu les déposeras devant le Seigneur ton Dieu et tu te prosterneras devant lui.
11 Alors tu te réjouiras pour tous les biens que le Seigneur ton Dieu t’a donnés, à toi et à ta maison. Avec toi se réjouiront le lévite, et l’immigré qui réside chez toi.

Poursuivre la retraite avec la prière d'Alliance

Merci - Pardon - S'il te plait, pour demain
La démarche : Elle invite chaque priant à se tourner vers le Seigneur pour revoir, relire la journée qui s'est déroulé sous le regard du Seigneur. Le cœur de la prière, c'est l'histoire de ta journée : joies, peines, émerveillements, les amis...La prière est alliance parce que la base de cette prière est ta relation avec Dieu, lui qui fait alliance avec toi.
Sa durée de 10 à 15 min.


Je me mets en présence de Dieu et je fais silence
Seigneur me voici 
Seigneur, je me présente à toi avec tout ce que je suis, mon travail, mes études, mes révisions, mon projet Terre Sainte, ma bonne ou ma mauvaise humeur. Seigneur, je t'offre tout cela.
Je me signe du Signe de Croix et je peux chanter pour m' aider à entrer dans ma prière.
Seigneur, je te demande ta lumière, ton regard pour voir ma journée.

Merci
ce soir, je m' arrête pour te dire Merci, de ma relation avec toi Seigneur. Ainsi, je laisse défiler les lumières de ma journée, les bons moments de ma journée : sourire, rencontre, geste d'entraide dont j' ai été témoin et pour cela, merci Seigneur.
Puis, je me rappelle aussi de toutes les bonnes actions que j' ai pu faire, les bonne paroles que j'ai pu dire. Je peux remarquer comment l' Esprit du Seigneur agis en moi et pour cela, merci Seigneur.

Pardon
Cette lumière sur ma vie ; cette lumière de Dieu, c’est aussi prendre conscience de ce qui m’en éloigne. " Tu étais avec moi, mais moi je n'étais pas avec toi." Ainsi ce soir, je veux aussi te remettre mes petites et grandes misères, ces moments où je me suis coupé de toi. Je peux y découvrir où doit se porter mon combat spirituel.
Ainsi Seigneur je te dépose cela, afin de mieux mesurer ton infinie miséricorde et la tendresse de ton pardon.

S’il Te plait, pour demain
Puis ce soir, je remets ma journée de demain.
Seigneur je t’offre les personnes que je vais rencontrer, mon travail, mes études. Aussi, je te remets mes désirs, mes craintes, mes choix, mon espérance. Et je te demande ton aide pour tout cela.

Fin de ma prière : Si je regarde la vie qui est présente au cœur des plus petites choses, mes yeux s'ouvriront de plus en plus, je ne serai plus empêché de Te reconnaître, Seigneur. Les choses qui m' entourent deviendront davantage pour moi signe de ta présence. Enfin, je remets m prière à toute l'Eglise en disant " Notre Père".

Et je signifie la fin de ma prière par le Signe de Croix.

jeudi 10 avril 2014

jeudi 3 avril 2014

Sentir et goûter intérieurement la présence du Seigneur dans la prière (vidéo)


Semaine 3 : du 3 au 9 avril

Goûter et célébrer
la miséricorde de Dieu


 



Journée du pardon à Tours 
mercredi 9 avril
recevoir le sacrement du pardon
basilique Saint Martin
8h30 à 18h00 (non stop !)

Le combat spirituel

Nous arrivons à la prière, tels que nous sommes, avec un cœur agité et encombré de soucis divers : inquiétudes pour ceux qui nous sont chers, angoisses devant l'avenir du monde, décisions à prendre qui ne sont pas faciles... Que faire alors ? Tenter de chasser tout cela pour offrir à Dieu un cœur disponible ? C'est impossible et puis Dieu n'attend pas de nous que nous allions à Lui avec un autre visage que celui de notre vie quotidienne. Dans la prière, il faut L'accueillir, Lui faire place, c'est vrai, mais pas en faisant le vide en nous, qui rencontrerait-il alors ? L'ombre de nous-mêmes ! Or, c'est nous qu'il appelle et qu'il vient sauver avec tout le poids de vie qui est le nôtre.

La lumière de l'Évangile
   II faut donc prendre du recul, trouver le temps de l'attente et de l'attention, pas en nous fuyant nous-mêmes mais en nous rendant présents, disponibles à l'action de la Parole de Dieu en nous. Bien souvent nous n'arrivons pas à prier parce que nous ne faisons pas l'effort de nous mettre en prière. Nous entrons dans la prière sans conversion du cœur et nous restons alors prisonniers du flux de nos pensées, de nos sentiments, de nos intérêts du moment. Si nous voulons nous disposer à laisser l'Esprit prier en nous, il faut résolument nous attacher à un texte que nous accueillerons, dans la foi, comme Parole de Dieu. C'est cette Parole qui nous aidera à changer non pas notre vie mais la manière de l'aborder. Ce qui nous éloigne de Dieu dans la prière, ce ne sont pas les soucis, les occupations, mais la vanité blessée, l'égoïsme, l'orgueil, la jalousie qui colorent tout ce qui nous préoccupe. Laissons la Parole de Dieu nous purifier de tout ceci et nous pourrons alors retrouver nos pensées, nos sentiments, et en faire des prières. Les psaumes nous rappellent que rien de ce qui emplit le cœur de l'homme n'est indifférent à Dieu. Tout peut devenir prière, même un cri de révolte ou de détresse, s'il est adressé à Dieu dans la foi. Il ne s’agit donc pas d’évacuer de notre prière tout ce qui pourrait nous distraire de Dieu, mais de tout aborder dans la lumière de l’Evangile pour que tout nous conduise à Dieu.

La force de la Parole
     Ceci dit, il reste vrai que la prière est souvent un champ de bataille, parce qu'elle est Je lieu d'une purification. A la lumière de l'Evangile, notre vie révèle des zones d'ombre que nous n'aimons pas beaucoup regarder et qu'il va falloir affronter avec lucidité et courage. Nous nous apercevrons alors de tout ce qui, dans nos distractions, était peur, ressentiment, égoïsme, jalousie. C'est de cela qu'il faut nous détacher et c'est dans la force de la Parole de Dieu, nous pénétrant de l'Esprit de Jésus, que nous en serons libérés. C'est bien un combat qui se livre alors en nous entre la nouveauté de l'Evangile et les pensées, les sentiments du « vieil homme » auxquels nous restons attachés. Jésus a vécu ce combat au désert, il en est sorti vainqueur dans la méditation de l'Écriture. Que son exemple guide votre prière vers cette rumination de la Parole de Dieu qui, seule, peut unifier notre cœur en le purifiant.
Michel RONDET, Petit guide de la prière, Desclée de Brouwer

Va te confesser ! (pape François)

A travers les sacrements de l'initiation chrétienne, le baptême, la confirmation et l'Eucharistie, l'homme reçoit la vie nouvelle dans le Christ. Or, nous le savons tous, nous portons cette vie « dans des vases d'argile » (2 Co 4, 7), nous sommes encore soumis à la tentation, à la souffrance, à la mort et, à cause du péché, nous pouvons même perdre la vie nouvelle. C'est pourquoi le Seigneur Jésus a voulu que l'Église continue son œuvre de salut également à l'égard de ses propres membres, en particulier avec le sacrement de la réconciliation. Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser c'est pour me guérir, me guérir l'âme, me guérir le cœur et quelque chose que j'ai fait qui ne va pas bien.

Le sacrement de la réconciliation : un cadeau à demander et à recevoir
  
Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation naît directement du mystère pascal. En effet, le soir même de Pâques, le Seigneur apparut aux disciples, enfermés au cénacle, et, après leur avoir adressé son salut « Paix à vous ! », il souffla sur eux et dit : « Recevez l'Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés,  ils  seront remis» (Jn 20, 21-23). Ce passage nous révèle la dynamique la plus profonde qui est contenue dans ce sacrement. Tout d'abord le fait que le pardon de nos péchés n'est pas quelque chose que nous pouvons nous donner nous-mêmes. Moi, je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à un autre et dans la confession nous demandons le pardon à Jésus. Le pardon n'est pas le fruit de nos efforts, mais c'est un cadeau, c'est un don de l'Esprit Saint, qui nous comble de la fontaine de miséricorde et de grâce qui jaillit sans cesse du cœur grand ouvert du Christ crucifié et ressuscité. En second lieu, il nous rappelle que ce n'est que si nous nous laissons réconcilier dans le Seigneur Jésus avec le Père et avec nos frères que nous pouvons être vraiment dans la paix. Et cela, nous l'avons tous ressenti dans le cœur quand nous allons nous confesser, avec un poids sur l'âme, un peu de tristesse ; et quand nous recevons le pardon de Jésus nous sommes en paix, avec cette paix de l'âme si belle que seul Jésus peut donner, seulement lui.

L'empreinte ecclésiale constitue le contexte vital de ce sacrement. 

En  effet, c'est  la communauté chrétienne qui est le lieu dans lequel se rend présent l'Esprit, qui renouvelle les cœurs dans l’amour de Dieu et fait de tous les frères une seule chose, en Jésus-Christ. Voilà alors pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur dans son propre esprit et dans son cœur, mais il est nécessaire de confesser humblement et avec confiance ses propres péchés au ministre de l'Église. Dans la célébration de ce sacrement, le prêtre ne représente pas seulement Dieu, mais toute la communauté, qui se reconnaît dans la fragilité de chacun de ses membres, qui écoute avec émotion son repentir, qui se réconcilie avec lui, qui le réconforte et l'accompagne sur le chemin de conversion et de maturation humaine et chrétienne. Quelqu'un peut dire : je ne me confesse qu'à Dieu. Oui, tu peux dire à Dieu « pardonne-moi », et dire tes péchés, mais nos péchés sont aussi contre nos frères, contre l'Église. C'est pourquoi il est nécessaire de demander pardon à l'Église, à nos frères, en la personne du prêtre.